Aujourd’hui, il est impératif qu’à son terme, le Projet Tiers Sud Beydaare de la SODAGRI, puisse réussir le pari de l’autonomie dans l’exécution et le suivi des projets inhérents à ses différentes composantes.
Le développement durable des terroirs ruraux issus des quatre (4) départements du sud du Sénégal et l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, restent plus que jamais des objectifs incontournables qui constituent le soubassement du Projet Tiers Sud Beydaare dans sa globalité.
Sous la tutelle de la SODAGRI, véritable maître d’oeuvre, le Projet metl’ensemble des investissements consentis à la disposition des populations issues des zones cibles. A ce titre :
- les appuis aux investissements soutenus par les acteurs de agissant dans la chaîne de production ;
- le renforcement des capacités de gestion des biens communs ;
- les interventions spécifiques en faveur de groupes vulnérables ;
sont des piliers importants qui permettent une meilleure implication des populations de ces zones.
En favorisant la consolidation et le développement des filières choisies (Riz, Maïs, Banane et Lait) nous fournissons également les outils nécessaires à la gestion des équipements et à l’encadrement de toute ces compétences impliquées dans l’émancipation et la prise en charge des couches vulnérables. Aussi nous mettons à disposition :
- les appuis à la structuration et à la professionnalisation des organisations professionnelles et interprofessionnelles ;
- un conseil technique pour la production ;
- l’appui à l’investissement individuel et collectif pour l’amélioration des conditions de production, de stockage, de transformation et de
commercialisation ; - l’appui à la fourniture de matériel local adapté ;
- l’appui à la gestion comptable des organisations de producteurs. Articulées aux activités d’appui aux filières, les actions en faveur de la nutrition et de la sécurité alimentaire, restent au coeur du dispositif d’appui aux populations des vingt (20) communes identifiées.
Le Projet Tiers Sud Beydaare, plus que jamais d’actualité devra à son terme, avoir un impact visible sur :
- l’augmentation de la production et de la commercialisation de produits vivriers ;
- l’accroissement de l’investissement et la capacité d’organisation et de commercialisation de groupes de producteurs ;
- le renforcement des capacités de maitrise d’ouvrage des vingt (20) communes dans l’aménagement territorial ;
- l’accroissement de la résilience des familles les plus vulnérables.
Abdou Niang Thiam